Commission Nationale Vie Syndicale et Bureau National - 25 et 26 juin

Commission Nationale Vie Syndicale et Bureau National - 25 et 26 juin

Actualité publiée le 12 juillet 2019

Deux moments intenses de bilan et de perspectives en prévision d'une année 2020 marquée par le futur Congrès de La Rochelle qui nous amènera à renouveler notre organisation académique

Les premiers points essentiels à retenir de ces deux journées de discussions intenses

Commission Vie Syndicale

2020 : c'est l'année du Congrès de la Rochelle qui sera extrêmement politique, le dernier au GRAU DU ROI ayant été jugé trop timide
La question de la défense mordicus du statut va se poser face à des jeunes agents qui voient les choses autrement
Beaucoup de questions autour de l'avenir des métiers de l'intendance :
- du fait des politiques mises en oeuvre par les collectivités territoriales  (exemple des Yvelines qui a lancé un plan de réduction drastique des agents de collèges, créé une SEM pour la restauration et l'entretien, élèves désormais tous externes, facturation externalisée etc...) avec de grosses incidences sur les emplois d'intendance, transformation de GM A en B qui deviennent assistants de gestion 'exemple également de Lyon)
- de la nouvelle organisation de nos missions avec l'arrivée d'OPALE et OPERA

Point sur la réorganisation territoriale de l'Etat, calendrier national commun avec convocation partout de CTA et CTSA communs
Point sur le Télétravail : disharmonie constatée entre Académies
Point sur les contractuels

 

Bureau National :

- remarquable intervention de Laurent ESCURE - Secrétaire National de l'UNSA : évoque les progrès des taux et champs de syndicalisation de l'UNSA dans le public et le privé. Implantation accomplie dans le privé (incontournable sur les secteurs d'actualité sociale : éducation, justice, pénitentiaire, transports (RATP - dynamique historique) Police et le secteur des opérateurs (SFR IBM ...)
On installe l'idée que l'UNSA est plus manoeuvrante. L'ensemble des parties prenantes s'interroge sur les raisons de cette évolution. C'est la ligne politique du Congrès sous forme de l'autonomie syndicale (sans centralisme) et qui colle à l'évolution des réponse à l'individualisme positif. Pour être libre il faut être ensemble (charte des valeurs, éthique et financière).
Il n'y a pas une crise de la représentativité syndicale ni de l'engagement dans la jeunesse. Quand les sujets sont précis (environnement, droits et libertés) les jeunes s'engagent. Compatibilité entre l'engagement sociétal et l'engagement syndical. Toutes les stratégies de convergences des luttes ne trouveront pas l'UNSA.
Les séquences de réforme sont difficiles : sauver la représentativité par corps et éviter la représentativité par catégorie. Si on a fabriqué les CAPA c'était pour protéger des pressions externes l'Administration. Droit donné aux agents. Ces pressions vont redevenir monnaie courante.
Enjeu de répondre à la crise du syndicalisme moderne : culture du service utile à la personne. Revenir à l'origine du syndicalisme.
Cadre de mutualisation des idées, outils pour construire de nouveaux modes d'action.
En arrière plan la révolution de la transition écologique.
On reprend le flambeau de l'UNSA du début. Dans l'Assurance Maladie, le syndicalisme interprofessionnel n'est que privé. Idem pour les retraites ?
Les grandes avancées dans notre bloc de protection sociale à la française viennent d'un compromis entre H et F, partis politiques  qui a donné notre modèle sociale (pas par la lutte, l'affrontement...). Or le compromis est durable, d'où l'importance de la culture du compromis. 7,19% pour l'UNSA 7,42 pour la CFTC. Laurent Escure souhaite fixer le seuil à 7%. C'est pour éviter de faire sortit la CFTC seul syndicat réformiste. Cette idée fait son chemin. Les RPS idem. Retraites idem. L'enjeu calibré pour les Retraites : on ne s'interdit rien et surtout pas d'être dans la négociation jusqu'au bout. Etre dans des actions claires : exemple les perdants de la FP ceux qui ont eu une grande progressivité, et dans le privé, l'ensemble de la durée du travail -  inventer des dispositifs pour compenser les incidents. Les gagnants dans la FP, les plus bas revenus et les plus hauts - réintégration des primes on peut gagner. 6 mois de négociation avec le Gvt et souhait que le négociateur soit Delevoye (62 ans - âge d'équilibre 63-64 ans) Objectif : obtenir une phase de transition sur 15 ans.
Réforme anxiogène. L'unité de l'action sera compliquée car il y aura des perdants. Méthode retenue par le Bureau National c'est un mélange d'actions et de négociations.

- Intervention de Jean Marc BOEUF : suite à l'intervention de Laurent ESCURE revient sur la crise du syndicalisme actuel avec les dérives de la CGT. Il rappelle la position de l'UNSA : "il ne s'agit pas de faire de la politique mais d'agir sur le politique". Il appelle au réalisme sur la place de l'UNSA et la stratégie pour développer notre représentatitivité. Les temps des syndicats dans leur splendide isolement est définitivement révolu. Nous sommes dans une communauté de pensée avec les autres syndicats et la Fédération. A&I est un des plus gros syndicats de l'UNSA, à la fois monstre et colosse aux pieds d'argile. D'où l'importance de notre Congrès de La Rochelle avec une révision préalable de nos statuts et de notre Réglement Intérieur (écriture plus rigoureuse du fonctionnement des instances, face à l'évolution des structures locales qui vont être secouées par les réorganisations académiques, intégration de la parité H/F ....). Le Bureau Nationale de Février 2020 sera consacré à ce sujet et à la préparation du Congrès de La Rochelle.

- Prochaines Commissions Vie Syndicale et Conseil National : 17 et 18/9 2019 - 4 et 5/2 2020

- Congrès National à La Rochelle : 9 - 10 - 11 /6

- Intervention de Christophe GUILLET qui détaille les résultat du questionnaire sur les services déconcentrés qui seront mis en ligne sur le site internet